Histoires d'animaux malins 6°2 et 6°3 (mai 2017)

Par NASSIERA TIJANI, publié le vendredi 19 mai 2017 00:20 - Mis à jour le vendredi 23 juin 2017 10:56

Le chevreau et le loup flûtiste

 

 Un chevreau qui s'était attardé loin du troupeau était pourchassé par un loup. Le chevreau se retourna vers lui et dit: « Ô loup ! Je ne doute pas que je vais être ta nourriture. Mais pour m'éviter une mort honteuse, joue de la flûte, que je puisse danser. »

Tandis que le loup jouait de la flûte et que le chevreau dansait, les chiens, alertés par le bruit, accoururent et mirent le loup en fuite. Tournant la tête, le loup dit alors au chevreau : « Je l'ai bien cherché : moi qui suis boucher, je n’avais pas à jouer au flûtiste. »

De même, ceux qui agissent de façon irréfléchie perdent même ce qu'ils possèdent solidement.

 

Esope, Fables, traduction de C. Bertagna.

 

 

 Avis :

 

Nous avons choisi ce texte car au début il y a de la peur et à la fin le loup se fait avoir par le chevreau qui lui demande de jouer de la flûte pour que le chevreau puisse danser avant de mourir, mais en fait, c'est pour que les chiens entendent le bruit de la flûte et qu'ils puissent venir le sauver. Elina P et Ilona G

 

Nous avons apprécié ce texte car nous le trouvons drôle et on ne trouve pas beaucoup de textes où un loup n’arrive pas à manger un chevreau. Un loup ne joue pas souvent de la flûte et il n’y a pas beaucoup d’histoires où un chevreau donne des ordres à un loup qui est parfois plus fort que lui. La morale nous a plu aussi car elle est toujours valable de nos jours et  si le loup avait sauté sur le chevreau, il aurait pu le manger alors qu’il a joué de la flûte en se ridiculisant et il n’a même pas réussi à manger le chevreau. Le loup n’a pas assez réfléchi avant d’agir.  Mathilde J et Kévin S

 

On a trouvé ce texte intéressant, car il parlait des animaux. Ce texte est  amusant car un loup joue de la flûte alors qu’il aurait dû manger le chevreau et parce que ce dernier est très malin. Voilà pourquoi nous avons  choisi ce texte. Chloé V et Clément B

 

Nous trouvons que ce texte est très instructif sur la façon de faire les choses sans réfléchir. Ce type de mésaventure fait partie de notre quotidien.  La place qu'occupe le loup est souvent la nôtre. L'idéal serait que l'on soit le chevreau. Manon L et Anis D

 

Nous avons choisi ce texte car, d’habitude, le chevreau  est la proie du loup et le loup prédateur du chevreau. Le chevreau a réussi à le distraire et il y  a une bonne entraide  avec tous les animaux.  Ce texte est très créatif.

Maïwenn M et Camyr H

 

 

Le Lièvre et l'éléphant

 

Une nuit que la Lune montait au firmament, le lièvre se mit en route et parvint à l’ endroit qu'occupaient les éléphants. Mais comme ceux-ci pouvaient, même involontairement, l’écraser sous leurs pattes, Firouz ne voulut point s'approcher d'eux. Il monta sur une éminence et, appelant par son nom le roi des éléphants lui dit :

C'est la Lune qui m'envoie vers toi. Il ne faut pas blâmer,même s'il tient un langage brutal, un messager qui accomplit sa mission. Et quel est ton message? demanda le roi des éléphants. Voici ce que te dit la Lune: « quand sur de cette puissance qui lui fait dominer le faible se laisse aveugler au point de s'en prendre aux forts, sa vigueur risque de lui causer bien de malheurs et des désagréments… »

 A.IBN AL-MUQAFFA, Kalila et Dimna

 

Avis :

 

Nous avons choisi « le lièvre et l'éléphant » car le titre montre une histoire intéressante. Nous avons bien aimé la leçon que l'on tire de ce texte : la loi du plus fort ne gagne pas toujours. L'histoire est bien formulée et le langage très soutenu. Tayeb B et Zakaria E

 

 

RENART ET LES ANGUILLES

 

«Regarde, là, un renard ou un chien!» L’autre l'aperçoit et s'écrie: « C'est un renard, va le prendre, va.» Le marchand se précipite aussi vite qu'il peut, suivi de son compagnon; les voici arrivés près de Renart. Ils trouvent le goupil sur le dos: ils le tournent dans tous les sens, lui pincent le dos puis la gorge; ils n'ont pas peur de se faire mordre!

L'un a déclaré: «Il vaut quatre sous!» Et l'autre a renchéri: «Dieu me sauve! Non! Il vaut bien cinq sous, et c'est bon marché! Nous ne sommes pas trop chargés: jetons-le dans notre charrette. Vois comme sa gorge est blanche et nette!» Cela dit, sans perdre de temps, ils l’ont lancé dans la charrette et se sont remis en route.

Le roman de Renart

 

Avis :

 

Nous avons beaucoup aimé ce texte car Renart est très rusé. En outre, sa ruse fonctionne parfaitement.

Les deux hommes qui conduisent la charrette se font avoir par le goupil. Pendant qu’ils cheminent inconsciemment, Renart se gave de harengs. De plus, il emporte des anguilles. Ce texte et très facile à lire car l'auteur utilise des mots simples. Valentin H et Adrien  F

 

 

Le vilain et l’oiselet

 

 

L’homme le laissa donc partir en lui demandant de tenir sa promesse. L’oiseau lui dit aussitôt : « premièrement, ne sois pas naïf au point de croire ce qu’on te racontera. Deuxièmement, ce que tu tiens dans tes mains, ne le relâche pas pour des promesses. Troisièmement si tu perds quelque chose, ne passe pas ton temps à le regretter. Ce sont là les trois secrets que je t’avais promis de te révéler. » Ensuite, l’oiseau alla se percher sur une branche et se mit à chanter un doux chant : « Béni soit le dieu de majesté qui t’a rendu aveugle et a enlevé de ta cervelle la réflexion et l’intelligence! Tu viens de perdre une belle fortune car si tu avais ouvert mon corps sans mentir, tu aurais trouvé pierre précieuse pesant exactement une once».

A ces mots, le vilain se mit à se lamenter. Comme il regrettait d’avoir laissé partir l’oiseau!

«Pauvre sot, dit l'oiseau, étourdi! Tu as donc déjà oublié les trois secrets que je t'ai révélés? N’ai-je pas dit que tu ne dois pas croire tout ce que l'on entend raconter? Crois-tu vraiment que je pourrais cacher une pierre dans mon gésier, une pierre pesant une once moi qui ne pèse pas tant? Et mon troisième secret, t’en souviens-tu? Ne t’ai-je pas dit que, s’il t’arrive de perdre quelque chose, tu ne dois pas passer ton temps à le regretter»?

Sur ces mots, l'oiseau s'envola et prit la direction du bois.

Barbazan, «Le Vilain et l'Oiselet».

 

Avis :

 

Nous avons choisi ce texte car l’oiseau qui est plus petit et moins fort que le vilain, arrive à se libérer grâce à des promesses et des paroles de sagesse. Ce texte montre que quand on perd quelque chose par sa faute il ne faut pas le regretter. Wassim F et Piero G

 

Nous avons choisi ce texte car l'oiseau donne de bons conseils au chasseur (et pour nous cela pourrait nous servir dans la vie de tous les jours). Le premier secret: «ne sois pas naïf au point de croire ce qu'on te raconte» nous explique qu'il faut vérifier ce qu'on a entendu avant de le répéter, le deuxième: «ce que tu tiens dans les mains ne le relâche pas pour des promesses» nous dit qu'il ne faut pas faire des actes sans  réfléchir et le troisième «si tu perds  quelque chose, ne passe pas ton temps à le regretter» nous dit qu'il ne faut pas penser au passé. Raphaël G et Issam L

 

 

Le Hérisson et le chacal

 

Un hérisson et un chacal marchaient de compagnie.

-J'ai bien cent tours dans mon sac ! se vantait le chacal.

-Moi, je n'en ai qu'un seul, répondait modestement le hérisson très sage. Le hérisson emmena le chacal sur les terres d'un riche fermier, où tous deux firent bombance. Hélas, après ce festin, le chacal au ventre trop plein ne put ressortir par le trou de la haie ! Il supplia le hérisson de l'aider à sortir de là.

-Moi, je ne connaissais qu'un seul tour, lui dit le hérisson, et c'était de nous introduire ici. Toi qui connais tant de tours, tu trouveras bien comment t'en sortir. Et le hérisson disparut. Survint alors le fermier, armé d'un bon gourdin, prêt à rouer de coups le chacal jusqu'à ce que mort s'ensuive.

-O fermier puissant et malin, laisse-moi seulement aller dire adieu à ma famille. Je reviendrai ensuite me faire tuer.

-Jure-le, dit le fermier. Le chacal prêta serment, à la satisfaction du fermier, qui le laissa aller. Mais le chacal bien sûr eut soin de ne jamais revenir. Ne fais crédit à personne, pas même à ton meilleur ami. Et si tu prends un chacal, frappe ! N'écoute pas ce qu'il te dit.

J.KNAPPERT

Avis :

Ce texte nous apprend qu’il faut réfléchir par soi-même avant d’accorder sa confiance. Edik P et Rami A

 

 

Le Vilain Mire

 

« Mes amis, ce n'est pas une petite besogne que de rendre la santé à tant de monde et surtout aussi promptement que vous le désirez. Je ne sais qu'un moyen, c'est de choisir le plus malade d'entre vous, de le jeter dans le feu, et quand il sera consumé, de prendre ses cendres pour les faire avaler aux autres.

Le remède, est violent, j'en conviens, mais il est sûr, et je réponds après cela de votre guérison sur ma tête ”. A ces mots ils se regardèrent les uns les autres, comme pour examiner leur état respectif.

 ANONYME

 

Avis :

 

Nous avons choisi « Le Vilain Mire » car, ce texte est doté d'une belle écriture en vieux français. Nous aimons bien l'idée de la femme qui, pour se venger de son mari qui la bat, insinue qu'il est médecin alors que ce ne sont que des balivernes. Le mari alors, devient médecin malgré lui. Cet humour s'étend tout au long de l'histoire. Ce texte nous a plu car sa morale est utile. Anna-Yasmine S et Gaspard F

 

Ce texte est intéressant car il montre que, parfois, il faut employer de grands moyens pour convaincre une personne de faire un travail qu’elle n'a pas l'habitude de faire. Il montre aussi que certains objets (exemple : des bâtons) font parfois arriver les gens à leur fin. Cassandra

 

 

Le renard et la Cigogne

 

Compère le Renard se mit un jour en frais,

Et retint à dîner commère la Cigogne.

Le régal fut petit et sans beaucoup d’apprêts ;

Le galant, pour toute besogne

Avait un brouet clair (il vivait chichement).

Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :

La Cigogne au long bec n’en put attraper miette ;

Et le drôle eut lapé le tout en un moment.

Pour se venger de cette tromperie,

A quelque temps de là, la Cigogne le prie.

‘’ Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis

Je ne fais point cérémonie.’’

A l’heure dite, il courut au logis

De la cigogne son hôtesse,

Loua très fort sa politesse

Trouva le dîner cuit à point.

Bon appétit surtout ; renards n’en manquent point.

Il se réjouissait à l’odeur de la viande

Mise en menus morceaux, et qu’il croyait friande.

On servit pour l’embarrasser,

En un vase à long col et d’étroite embouchure.

Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer,

Mais le museau du sire était d’une autre mesure.

Il lui fallut à jeun retourner au logis,

Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris,

Serrant la queue, et portant bas l’oreille.

Trompeurs, c’est pour vous que j’écris :

Attendez-vous à la pareille. 

 Jean DE LA FONTAINE, Fables, I, 18, 1668

 

Avis :

 

Le Renard a fait preuve d’une méchanceté gratuite, en servant un plat sur une assiette, alors que la cigogne ne peut manger dedans. La Cigogne fit preuve d’une fine et intelligente ruse en prenant le Renard à son propre jeu. La morale de cette Fable est que quand on trompe quelqu'un, il faut s’attendre, un jour ou l’autre, à la pareille. Dans ce texte, le renard ne s’est douté de rien quand la cigogne l’a invité alors que d’habitude le goupil est le plus futé. Adèle D et Paul R

 

Nous avons choisi « le renard et la cigogne » car nous avons trouvé amusante la façon dont la Cigogne trompe le Renard en lui donnant de la viande dans un vase à long col. Il y a du vocabulaire que nous n’utilisons pas souvent à l'écrit comme, par exemple, le mot brouet qui signifie un potage léger. Arielle D et Marie D

 

Nous avons bien aimé le texte car nous avons trouvé cela assez drôle la façon dont le renard trompe la Cigogne pendant le repas et comment la Cigogne décide de se venger en lui rendant la pareille. Et nous aimons bien la morale condamnant les trompeurs profitant de la situation des autres personnes. Nous apprécions bien la façon qu'a la fable de présenter des histoires de la société sous forme d'animaux. Adrien D et Hadrien L

 

 

Le vilain qui donna ses bœufs au loup

 

 Il dit au vilain:

-Si je t'aide, me donneras-tu une poule pour moi et une autre pour ma femme? Le vilain promit tout ce qu'il voulut.

Le renard dit au loup:

-Si je t'aide, tu me récompenseras, n'est-ce pas? Figure-toi que ce vilain m'a proposé un fromage pour que je le débarrasse de toi. C'est un fromage énorme, aussi gros qu'un bouclier. Viens voir toi- même, je vais te le montrer.

[…]

Tandis que l'un descendait, l’autre montait. Ainsi le renard montait et le loup descendait. Quand ils se rencontrèrent à mi-chemin, le renard dit en riant:

-Mangez donc votre fromage maintenant, cher ami. Je vous le laisse tout entier, vous en avez trop envie.

C’est ainsi que le loup perdit tout en croyant tout gagner. Il se retrouva sans bœufs et sans fromage.

 

 Anonyme, Fabliaux du Moyen-Age.

 

Avis :

 

Nous apprécions ce texte parce qu’il est imaginaire. Nous aimons l’idée que les animaux puissent parler. Nous vous invitons à lire ce fabliau car il est drôle et très beau.

 Amadou D et Mehdi A

 

 

Le corbeau et le renard

 

Maître Corbeau, sur un arbre perché,

Tenait en son bec un fromage.

Maître Renard, par l'odeur alléché,

Lui tint à peu près ce langage :

« Hé ! Bonjour, Monsieur du Corbeau.

Que vous êtes joli! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »

A  ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle voix,

Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

Le Renard s'en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute :

Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »

Le Corbeau, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l'y prendrait plus.

La Fontaine, Fables

 

Avis :

 

Nous avons choisi cette fable (Le Corbeau et le Renard) car nous trouvons que le renard est très malin et le corbeau naïf et pas assez modeste. Ce dernier est tombé dans le piège du renard. Lia C et Sophie

On a choisi ce texte car il est intéressant. On a bien aimé la ruse du renard pour prendre ce fromage et  on a également vraiment apprécié la morale de l’histoire qui est : «Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ». On voit que dans ce texte l’auteur a voulu donner une leçon en faisant vivre le texte par des animaux. Shérazade et Nina R

 

On a choisi ce texte car on l’a bien aimé. Il est très intéressant, la morale nous apprend que si on est rusé on peut se nourrir des autres, comme le Renard qui s’est nourri du fromage du Corbeau. De plus, on a appris ce texte à l’école primaire. Aya M et Alexy T

 

L'AIGLE, LA CHATTE ET LA LAIE

 

«Votre famille court un grand danger, lui dit-elle; car, à peine sortirez-vous pour chercher à manger avec votre petite bande, que l'Aigle fondra pour enlever vos marcassins». Ayant aussi répandu l'effroi dans ce lieu, la rusée regagne son trou, où elle est en sûreté; elle en sort la nuit sans bruit pour aller se repaître, elle et ses petits; le jour, elle simule l'inquiétude et la crainte. L’Aigle, craignant la chute de l’arbre, ne le quitte plus; la Laie, voulant éviter un vol, ne sort pas. Qu’arriva-t-il? Eux et leurs petits moururent de faim, et la Chatte et les petits chats eurent de la nourriture en abondance. La sotte crédulité peut apprendre par cet exemple combien de maux cause souvent un homme trompeur.

 PHÈDRE, «L’Aigle, la Chatte et la Laie», fables,2,4.

 

Avis :

 

Autrefois,  l'Aigle, la Laie et la Chatte vivaient bien ensemble. Mais la Chatte qui est méchante a réussi par une ruse à avoir toute la nourriture pour elle.

Nous avons aimé cette histoire car elle explique comment le mal peut arriver alors, que tout allait bien. Le mal est arrivé par une Chatte rusée qui a obtenu ce qu’elle voulait. Il y a une morale à la fin qui dit que les hommes se font tromper et avoir par le mal ou la ruse de certaines personnes.

Inès M et Louise S

 

 

 Le chien faisant la sieste et le loup

 

Un chien faisait la sieste devant une étable. Un loup l'aperçut, se jeta sur lui, et il s'apprêtait à le dévorer lorsque le chien le supplia de le laisser partir sur-le-champ : « Actuellement, dit-il, je suis tout maigre et  tout sec, mais mes maîtres vont célébrer des noces ; si tu m'épargnes maintenant, tu me dévoreras quand j'aurai engraissé. »

Le loup se laissa convaincre et le relâcha. Quelques jours plus tard, il revint pour constater que le chien faisait sa sieste sur le toit de la maison: d'en bas, le loup l'appela en lui rappelant leur accord. «Ô loup, répliqua le chien, si tu me vois à nouveau dormir dans l'étable, n'attends plus jusqu'à des noces !»

La fable montre que les hommes raisonnables, lorsqu'ils échappent à un danger, s'en méfient toute leur vie.

ÉSOPE, Fables, traduction de Chantal Bertagna.

 

Avis :

 

 Nous trouvons que le personnage du loup, dans ce texte, n'est pas comme le personnage que l'on voit dans les histoires que l'on nous raconte souvent. Cette fois, il est naïf, et se laisse facilement convaincre par le chien, qui est, lui, très rusé. Du coup, nous avons là un exemple de texte où c'est plutôt « La petite bête qui mange la grosse ». Cette fable ne déclenche pas vraiment d'émotions chez nous (quand nous disons « émotions», nous parlons de grandes émotions, comme le rire ou la peur), mais elle nous a quand même plu. Adèle F et Mélodie M

 

Nous avons choisi ce texte car la fable exprime une leçon importante à nos yeux. Il est vrai qu’un homme raisonnable qui échappe à un danger est méfiant toute sa vie.  Diakhoumba D et Loïs L

 

Nous avons lu ce texte en partie grâce à l'illustration que nous avons appréciée.

Nous avons choisi ce texte car nous aimons sa morale et son style d'écriture et cette fable nous rappelle une vielle expression : « La prochaine fois, n'attend plus jusqu'aux noces. »

Cette fable montre aussi l'intelligence du chien et la naïveté du loup. Noémie P et Nathan M

 

Nous trouvons que ce texte est très instructif et à une bonne morale car le chien a été plus rusé que le loup.  Lilian R et Gabriel D

 

Ce texte est très instructif, car il montre que la ruse peut parfois sauver la vie dans des situations angoissantes ou de détresse.Alycia D et Gabriel B

 

 

Renard et Chantecler

 

«Sire Renart, dit alors le pauvre Chantecler d'une voix entrecoupée, allez-vous laisser ces paysans vous insulter ainsi ? A votre place, je me vengerais et je leur jouerais un bon tour. Quand Constance Desnois dira: Renart l’emporte, répondez donc: Oui, sous votre nez et malgré vous. Cela les fera taire.»

On l'a dit bien souvent: même les plus sages agissent parfois comme des fous. Renart , le trompeur universel, fut trompé ici lui-même .Et quand il entendit la voix de Constant Desnois , il prit plaisir à lui répondre :

« Oui, je prends votre coq, et malgré vous ». Mais Chantecler , dès qu'il sentit que les dents de Renart se desserraient un peu, fit un effort et s'échappa .

 Anonyme, adaptation A. Strubel

 

Avis :

 

Nous avons choisi ce texte car son style d’écriture, quoique particulier, nous a paru intéressant et agréable à lire. Cet écrit comporte un vocabulaire très large qui le rend riche. Sa double morale amène à réfléchir et le retournement final est inattendu. Le fait que deux ruses, celle du renard et celle du coq, soient présentes dans ce texte a été un élément décisif de notre choix. En effet, dans cette fable, les deux animaux ont recouru à d'astucieuses ruses soit pour pouvoir se nourrir, soit pour échapper à la mort. Les animaux de ce texte ont perdu tout leur aspect sauvage et cruel. Ils sont, par rapport aux humains qui sont eux simplifiés et très peu présents,  intéressants autant dans leurs actes que dans leurs gestes. Sarah M et Luce C

 

Nous avons choisi ce texte car nous avons aimé la ruse du coq pour se sortir de la gueule du renard qui l'avait lui-même eu par la ruse. Le renard ne s'attendait pas à cela. La morale de l'histoire est que même dans les situations favorables, il faut rester vigilant. Annabelle B et Erevan B

 

 

Le Renard et l'Aigle

 

Si haut que vous soyez, craignez les plus humbles car la ruse sert merveilleusement la vengeance.

Un jour l'Aigle déroba les petits du Renard, et les déposa dans son aire, pour servir de nourriture à ses aiglons. La pauvre mère suivit l'oiseau en le conjurant de lui épargner une douleur aussi cruelle. Mais l'Aigle méprisa ses prières, se croyant en sûreté où il était. Le Renard alors saisit sur un autel un tison ardent, environna de flammes l'arbre de l'Aigle, s'exposant à sacrifier sa progéniture avec son ennemi. L'Aigle, voulant sauver les siens de péril qui les menaçait, vint en suppliant rendre au Renard ses petits sains et saufs.

 

Phèdre

 

Avis :

 

Ce texte nous a plu en raison du dévouement de la mère Renard pour sauver ses petits. Elle se fait enlever ses petits mais la Renarde ne se laisse pas faire, elle est prête à tout. Elle ne perd pas ses moyens et décide de mettre en péril la progéniture de son assaillant. De ce fait, l'Aigle qui avait attaqué ses petits les relâcha pour sauver ses aiglons.  Dorian E et Mathis B